Un
extrait (4 min.) d'un documentaire par CBC TV (BravoCanada),
12 janvier 2008, 20h:30. Nous remercions à BBC (BravoCanada)
pour la permission d'employer cet enregistrement pour la démo.
Pinghu
qiuyue « Lune d’automne sur les eaux calmes du lac
»
Mélodie cantonaise de Lu Wencheng ???.
Cette composition est inspirée par le site magnifique
du Lac de l’Ouest à Hangzhou, serti de montagnes,
tandis qu’une brise légère souffle sur les
eaux, avec son paysage ponctué de jardins, ponts et saules,
sous l’ infini d’un ciel bleu limpide, emplissant
l’âme de sérénité et plénitude.
Jiaochuang
yeyü « La pluie nocturne fouette les feuilles de
bananier derrière la croisée »
Air traditionnel Hakka, dans une transcription de Luo Jiuxiang
???.
Cette mélodie ancienne de la Chine centrale a été
préservée par l’ethnie Hakka. Son titre
remonte à la dynastie des Song, contenu dans un poème
fameux :
« Les tourments occupent mon âme
Et pourtant, je ne sais d’où ils émanent.
Par rafales, tout au long de la nuit, la pluie a fouetté
les feuilles de bananiers derrière ma croisée
Me levant au matin, je m’efforce d’alléger
mon cœur en me rafraichissant le visage,
Mais, oh ! j’aurais mieux fait de ne pas souligner mes
sourcils
Car la tristesse qu’ils expriment apparaît plus
encore ! »
Promenade à Guangling (Guangling san), tradition
classique chinoise.
Enregistré
de la réecital solo de Liu Fang au Théâtre
de la Ville à Paris, 8 mai 2006.
Cette célèbre mélodie pour guqin a été
transcrite pour guzheng par Wang Changyuan, d’après
la composition originale du grand maître de qin Ji Kang (223-262),
l’un des Sept sages de la Forêt des Bambous Zhulin qixian,
pendant la période Wei (3ème s.). Cette musique s’inspire
d’un épisode guerrier de l’époque des
Royaumes Combattants, vers le 3ème s. avant J-C, lors duquel
Nie Zheng assassina le roi du royaume de Han (actuelle Corée)
pour venger la mort de son père. On retrouve dans cette pièce
un climat tourmenté et belliqueux, la violence des combats,
avec le fracas des armes et la désolation sinistre des champs
de bataille. L’intensité dramatique des émotions
est suggérée par un style unique, rendant une impression
sombre et profonde, avec de longs passages en harmoniques et un
enchaînement de techniques spectaculaires telles que le vibrato
tremblé chanyin ou le glissando interrompu dingshi huaxian.
L’histoire du compositeur Ji Kang n’est pas moins dramatique
que le thème de cette œuvre : ayant refusé de
se soumettre au tyran Sima, il fut persécuté et condamné
à mort; avant d’aller au supplice, il prit son guqin
et joua ce même air pour ses amis et ses disciples.
Liu Fang - "Véritable ambassadrice
de l'art du pipa et du Zheng,..." - - La Liberté de
L'Est, France, 2003.
http://www.philmultic.com/French/
"Jeux
d’eau des mouettes"
(Hanya Xishui):
Extrait
2
(2.5 minutes, 12.8MB)
tradition
classique pour guzheng solo, enregistré de la réecital
solo de Liu Fang au Théâtre de la Ville à
Paris, 8 mai 2006.
Sur
la musique
C'est une morceau de la repertoire traditionnelle Chaozhou, sud
de la China. La mélodie s’inspire de l’un des
Dix grands Airs Daqu formant le répertoire poétique
pour musique à cordes dit Ruantao ou « Série
tendre». La mélodie s’attache à décrire
la nonchalance des canards, se pourchassant et s’ébattant
joyeusement, en une scène inspiratrice de spontanéité
et de liberté.
Revues
des presses
Si l'on s'adonnait
aux joies de la statistique, «grâce»
et «poésie» seraient sans doute les
mots revenant le plus souvent dans les critiques évoquant
le jeu de Liu Fang. «Touchants», «étourdissant»
et «subtiles» fiqueraient aussi sûrement
en bonne place… - Ouest France, mardi, 1 août
2006.
"... une
sensibilité à fleur de peau et un sens dramaturgique
sans égal ... En l'observant on devine l'amour
qui l'unit à la musique, on ressent l'unissson
qui résonne entre son être, l'instrument
et surtout on partage son profond plaisir.
... " - Benjamin MiNiMuM, Mondomix, France, 2006.06
Lune d’automne sur le palais de l’empereur Han
(Hangong
qiuyue):
tradition
classique, recorded live at Liu Fang's solo recital
in the Pierre-mercurre Hall, Centre Pierre-Peladou,
Montreal, on March 27, 2003. The whole piece is about
6 minutes.
Extract
(2 minutes, 9.7MB)
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Cette
ancienne mélodie exprime la solitude et la mélancolie
des dames qui résidaient au palais impérial
: enfermées là dès leur plus jeune
âge, elles vivent dans l’attente de la visite
du souverain, tandis qu’au fil des années,
leur beauté se fane comme les celle des fleurs et
des feuilles d’automne, dans la solitude glacée
du palais désert, illuminé par la seule présence
de la lune.
Tie
Ma Yin,
composé par Zhao Dengshan, enregistré
de la réecital solo de Liu Fang au Théâtre
de la Ville à Paris, 8 mai 2006.
An
HQ video by Dutch TV,
December
14, 2008: live performance at the vrijegeluiden TV
(music channel).